Le 17 septembre, la Commission électorale nationale a annoncé la victoire de M. Koroma, par 54,6 % des voix contre 45,4 % pour son concurrent, M. Berewa.
Nicolas Sarkozy l'emporterait au second tour de l'élection présidentielle avec 53,5% des voix face à Ségolène Royal, créditée de 46,5% des intentions de vote.
Les principaux partis d'opposition, considérant que ce premier tour avait été marqué par une fraude massive, ont refusé de participer à un éventuel second tour.
Les résultats officiels définitifs du deuxième tour des élections ont été certifiés par le Conseil des commissaires de la Commission électorale nationale et proclamés le 23 novembre.
Devons-nous considérer que le deuxième cycle d'élections marque le début d'une situation d'après conflit ou bien est-il encore trop tôt pour parler d'une situation d'après conflit?
Cela veut dire qu'un deuxième tour, s'il s'avère nécessaire, pourra être organisé avant l'hiver, ce qui permettra d'en éviter une longue période d'instabilité ou de vide politique.
La phase des tractations en coulisses entre les camps a commencé donc dès dimanche soir, avec une réunion du camp Hollande pour élaborer la stratégie du second tour.
Le maintien de Jean-Marie Le Pen au second tour de scrutin, en ballottage avec le président sortant Jacques Chirac, a provoqué une onde de choc dans le pays.
Toutefois - et ceci est parfois oublié - nous croyons également essentiel de préparer avec soin l'éventualité d'un second tour des élections présidentielles pour l'automne de cette année.
Si aucun candidat n'a la majorité, un deuxième tour de scrutin est organisé dans les 60 jours suivants entre les deux candidats qui ont reçu le plus de voix.