3.Pour définir le crime d'agression, il faut donc tenir pleinement compte des exemples qu'offre l'histoire de cas dans lesquels l'agression était flagrante, indiscutable et indiscutée.
4.Les exemples flagrants, indiscutables et indiscutés de guerres d'agression qui ont eu lieu au cours de l'histoire montrent que les attaques armées qui présentent toutes les caractéristiques susmentionnées ne sont clairement pas justifiées en droit international.
5.La conséquence qui en découle est qu'il incombe à l'État, et non à l'auteur, d'expliquer, de justifier, d'avancer les éléments de preuve comme s'il s'agissait d'une règle établie et indiscutée, ce qui est loin d'être le cas.
6.S'il est vrai que l'épuisement des recours internes est une partie indiscutée du droit international actuel, il y a beaucoup d'incertitudes et il n'existe pas de disposition claire qui réglemente de façon exhaustive les situations dans lesquelles cette norme est applicable.
7.Compte tenu des exemples historiques d'agression flagrante, indiscutable et indiscutée, sont avant tout à prendre en considération les cas dans lesquels un État tente littéralement de « prendre possession » d'un autre État - ou de parties d'un autre État - ou de(s) les détruire en mobilisant à cette fin tout son potentiel militaire après avoir bien planifié les opérations.