Étant donné que la société timoraise est pour l'essentiel patrilinéaire, les enfants restent le plus souvent avec leur père en cas de séparation des parents.
Une femme qui n'est pas mariée fait en principe partie du groupe de filiation, pour autant qu'elle puisse remonter jusqu'aux origines de sa lignée patrilinéaire.
Il existe toutefois des systèmes patrilinéaires dans lesquels tous les fils ont droit à une part de l'héritage, l'aîné ayant droit à la plus grande part.
Le droit coutumier prévoit des pratiques discriminatoires telles que la polygamie, le mariage précoce, l'héritage de la femme et l'achat de la mariée dans les communautés tant matrilinéaires que patrilinéaires.
Le rôle et la position sociale des femmes sont foncièrement identiques dans les deux principaux systèmes matrimoniaux en vigueur dans le pays : le système matrilinéaire et le système patrilinéaire.
En milieu rural, la terre est le bien principal et les pratiques traditionnelles veulent que la transmission des droits fonciers soit patrilinéaire, excepté dans les communautés matrilinéaires comme Cova-Lima et Bobonaro.
Dans le système patrilinéaire, lorsque le mari décède, la veuve peut être obligée de rester avec ses enfants dans la famille nucléaire du défunt, ayant ainsi le droit de bénéficier de l'héritage.
Dans notre pays, nous constatons que la problématique de la femme au sein de la société est profondément liée au renforcement de la stratification sociale en fonction du sexe et aux sociétés patrilinéaires.
Elle aimerait savoir si, d'une manière générale, la population de Guinée équatoriale considère comme justes ou injustes les traditions de filiation patrilinéaire et si le Gouvernement a l'intention de tenter de les changer.