La déclaration du porte-parole russe, hier, disant que la guerre ne prendra fin que par la reddition des Ukrainiens est un message provocateur adressé à l'Otan.
Même ton menaçant pour Samantha Power. Sur Twitter, la représentante américaine à l'ONU exige des preuves crédibles et immédiates d'une reddition sous peine d'une attaque armée.
Kiev et le président Zelensky refusent de parler de reddition, évoquent une accentuation des combats dans le Donbass, et reconnaissent que seule la diplomatie mettra fin à cette guerre.
Mais ce mardi matin en annonçant la reddition de combattants du régiment Azov et d'autres unités militaires, le ministre de la Défense russe n'a pas fait mention d'un possible échange.
Des redditions qui auraient lieu dans le dédale du complexe industriel de Marioupol, dernière poche de résistance des soldats ukrainiens dans la ville.
L'échec était d'autant plus prévisible qu'au même moment, Emmanuel Macron avait Vladimir Poutine au téléphone pendant 90 minutes ; et que le président russe lui a réaffirmé ses exigences qui équivalent à une reddition des Ukrainiens.