Les enquêteurs de l'Union africaine ont pu vérifier qu'il y avait des cratères de bombes remplis d'engins explosés ainsi que de munitions non explosées.
L'analyse des cratères donne à penser que les attaques héliportées se sont effectuées soit en plusieurs vagues, soit avec plusieurs aéronefs, soit les deux.
Par ailleurs, le Groupe d'experts a noté l'existence de plusieurs cratères nouveaux créés par des bombes aériennes explosées et des missiles air-sol lancés à partir d'hélicoptères.
Comme elle l'a déjà fait savoir au Conseil, la Commission a pu établir un lien entre des parties de véhicule trouvées dans le cratère sur les lieux et celles d'une camionnette Mitsubishi.
Dans huit sites, l'équipe a trouvé des volumes de radiation légèrement plus élevés à proximité ou autour des trous faits par les munitions à l'uranium appauvri, des pièces ou des restes de munitions.
Les échanges de tirs se sont poursuivis ces dernières heures, mais d'abord, revenons sur ce cratère géant de 30 m de profondeur au coeur de la banlieue sud de Beyrouth.