La Commission a activement appuyé les travaux de la commission indépendante créée pour étudier les questions relatives aux prisonniers et aux conditions carcérales.
Des accords de coopération ont été signés avec les partenaires au développement, notamment le PNUD, pour améliorer les conditions de détention de ces pensionnaires.
Au mois de septembre, la prison comptait 256 prévenus dont 9 femmes, 413 condamnés dont 9 femmes, et 132 condamnés à mort dont une femme et un mineur de 15 ans.
Les difficultés dues aux grandes distances à parcourir pour rendre visite aux détenues sont aggravées par le fait que les horaires de visite sont courts.
Cinquante-trois pour cent d'entre eux attendaient d'être jugés, 11 % étaient en cours, 28 % avaient été condamnés et 6 % étaient détenus pour des raisons de sécurité.
Il est également envisagé la construction de prisons civiles dans les départements du Couffo et de la Donga, et l'extension de la prison civile de Lokossa.
L'Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus, pourtant incorporé dans la législation et le régime pénitentiaire cambodgiens, n'est que rarement respecté.
Le Groupe de travail déplore la situation des groupes vulnérables qui sont susceptibles d'être victimes de violences sexuelles de la part de codétenus et du personnel carcéral.
Les sommes gagnées pourraient être placées dans un fonds pour que les détenues participantes les récupèrent à leur sortie, ou bien utilisées pour acheter le matériel nécessaire.
Parfois, une catégorie spécifique de victimes est ciblée, par exemple des femmes incarcérées, victimes de la torture, et leurs besoins sont identifiés à travers un processus participatif.
Toutefois, il reste encore à améliorer les structures d'accueil destinées aux femmes, aux jeunes et aux handicapés mentaux et à mettre en place un système de classification de sécurité.
2 L'État partie déclare qu'en raison de cette réserve et du fait que l'auteur est un détenu condamné à mort, le Comité n'a pas compétence pour examiner la communication.
Le Groupe de travail rappelle que les États sont tenus de protéger ceux qui sont retenus sous leur garde contre les agressions et les violences de la part de leurs codétenus.