3.Ce constat rapide nous autorise à estimer que l'approche dynamique qu'appellent de leurs vœux les membres de la mission pour prévenir les conflits ne peut être que globale et collective.
4.Les questions de droit qui sont soulevées sont souvent inédites (encore actuellement) et demandent un examen minutieux des législations nationales, des instruments du droit international et d'ouvrages ou articles de doctrine.
5.Toutefois, c'est là une conclusion sommaire et qui demande à être nuancée : la pratique montre en effet que, si certains traités sont abrogés, d'autres sont seulement suspendus et d'autres enfin continuent à rester en vigueur.
6.Faute de quoi, la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales reposera sur des fondations fragiles et nous aurons trahi la confiance des peuples du monde, qui comptent sur l'ONU quand ils n'ont plus d'espoir.
7.On ne peut par ailleurs retenir l'excuse grossière et futile selon laquelle «deux fillettes, par espièglerie, avaient emprunté son appareil photo» présentée au Groupe de travail, qui montre l'intention de l'accusé d'égarer et de distraire l'attention de ses juges naturels et compétents devant une instance internationale.
8.8 Quant à la possibilité d'adresser une plainte au Ministre de l'administration pénitentiaire ou au Conseil de contrôle des grands délinquants, le Comité note que l'auteur a fait valoir qu'il n'avait pas été informé de l'existence de ces recours ou d'autres recours administratifs et qu'il savait à peine lire et écrire à l'époque où il a été placé à l'isolement à Parklea, ce que l'État partie n'a pas contesté.