À chaque lavage, l'eau évacuée par nos machines à laver charrie de très fines particules issues du linge synthétique.
Ces microparticules déversées se retrouvent immanquablement dans les océans.
Une récente expédition scientifique chinoise en a donné la preuve.
En filtrant l'eau puisée de l'Antarctique, voilà ce que l'on observe au microscope : des fibres synthétiques provenant de nos vêtements.
À l'échelle planétaire, ces déchets issus de nos lave-linges représentent 15 à 31 % des 9,5 millions de tonnes de déchets plastiques dans les océans.
On parle de particules de toute petite taille qui ne sont, pour l'essentiel, pas visibles du tout à l'œil, de quelques microns pour l'essentiel.
Et qui, donc, peuvent être emmenées soit par le lavage, lors du lavage pardon, soit être enlevées par le frottement.
Donc, ce sont des particules qui peuvent venir de nos vêtements, mais aussi de nos usages textiles synthétiques en général.
Pour freiner cette pollution, le gouvernement veut imposer aux fabricants d'intégrer dans leurs lave-linges un filtre spécifique qui retiendrait les microparticules des eaux de rinçage.
Une disposition qui concerne près de 3 millions de machines vendues chaque année en France.