Harvey, Irma, José, Maria : entre fin août et fin septembre 2017, ces quatre ouragans, de catégories 3 à 5, selon l’échelle de Saffir Simpson qui en compte 5, ont été dans l’œil du cyclone médiatique.
Que l’on évoque un ouragan, un typhon ou un cyclone, ces termes recouvrent une même réalité décoiffante.
Selon Météo France, il s’agit d’un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales, accompagné de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 64 nœuds, c'est-à-dire 118 km/h, soit une force 12 sur l'échelle de Beaufort.
Et tout dépend de l’endroit où cet événement se déploie : en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est, on parlera d'ouragan.
Dans le Pacifique nord-ouest, de typhon.
Pour l'océan Indien et le Pacifique sud, de cyclone.
Différentes échelles permettent aussi de classifier ce phénomène météorologique.
L’échelle de Saffir-Simpson ne doit pas son nom à un personnage de dessin animé au teint jaune, mais à Robert Simpson et Herbert Saffir qui ont développé, en 1969, cinq niveaux pour décrire l’intensité des dommages occasionnés par un ouragan sur les infrastructures humaines.
Quant à l’échelle de Beaufort, elle a été inventée en 1805 par Francis Beaufort pour indiquer la vitesse du vent.
Mais ces phénomènes extrêmes trouveraient-ils leur source dans le dérèglement climatique, c’est-à-dire dans l’augmentation des gaz à effet de serre émises par les activités humaines ?