C'est un cas que la docteure Akaffou connaît bien.
Ce bébé souffre de fortes fièvres depuis plusieurs jours.
Après un test à diagnostic rapide, aucun doute, il s'agit bien du paludisme, mais finalement, plus de peur que de mal.
Ils l'ont traité, ils m'ont donné les médicaments et ça va.
On s'en va à la maison.
C'est gratuit, quoi.
Si la Côte d'Ivoire progresse dans ses objectifs de lutte antipaludique, ici, dans la zone marécageuse de Dimbokro, propice aux moustiques, plus de 7400 cas et 13 décès ont déjà été enregistrés pour le premier trimestre de cette année.
Les plus de 50 % des patients que nous recevons ici souffrent du paludisme.
Une situation qui s'explique notamment par le comportement des patients.
Les parents ne respectent pas les posologies des médicaments que nous leur prescrivons.
