. . . là-dessus, un peu partout.
Victime de persécutions religieuses,
Mory Camara a fui la Guinée, son pays d'origine, en 2017.
En Libye, j'ai fait une année, 7 mois.
Et une année, 7 mois, j'ai fait six mois en prison ferme où j'étais traité, où on me traitait, où on me torturait, et j'ai été vendu comme un objet, en fait, de marchandise, à des personnes.
Après avoir payé des passeurs, c'est au bout de quatre tentatives et à bord d'une petite embarcation que Mory traverse la Méditerranée.
Arrivé en mars dans ce centre d'accueil à 250 kilomètres au nord de Lisbonne, il compte désormais vivre au Portugal.
Au Portugal, depuis que je suis venu ici, je trouve que tout le monde est agréable, parce que quand tu es dans un lieu où on te respecte, où on respecte ta dignité, où, à partir du moment que les uns et les autres se considèrent comme des frères, comme des sœurs, je pense que c'est la meilleure des choses.
Le Portugal est une exception en Europe.
Le pays souhaite accueillir des réfugiés pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre et pallier le déclin démographique.