Patrick Pelloux, vous êtes médecin urgentiste, vous êtes aussi président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France.
C'est un syndicat qui regroupe les médecins urgentistes hospitaliers.
En fait, ce reportage ne vous apprend rien, cela fait des années que vous tirez la sonnette d'alarme.
C'est un reportage qui est très bien fait et, en effet, ça… ça… ça ne m'apprend rien.
Nous avons une crise hospitalière qui est évidente et à l'intérieur de la crise hospitalière, une crise sociale qui est vraiment majeure.
Vous le rappelez fort justement dans votre reportage le nombre de suicides, mais qui touche de grandes catégories, comme ça, des services publics en France : ça rejoint les problématiques des enseignants, de la police.
Donc c'est vraiment quelque chose qui est très difficile et en effet, vous le dites, il y a eu une espèce de basculement avec la loi Bachelot…
- 2009. … 2009, 2008-2009… - … où l'hôpital devient une entreprise… … l'hôpital-entreprise, avec cette espèce de truc délirant de dire : « l'hôpital est une entreprise », voilà.
- On va tarif… , la tarification. - Et la tarification à l'activité, le nouveau management, les directeurs deviennent des vrais directeurs, etc.
Et on supprime larga manu des hôpitaux, du personnel, etc.