Un monde qui peut progresser, dans lequel il est possible de trouver le bonheur, 6000 m² éphémères pour la paix.
C'est le message de la Suisse qui offre cette fresque gigantesque, de l'artiste bullois Saype, à l'ONU.
Je suis intimement persuadé que c'est ensemble, et uniquement ensemble, que l'humanité pourra répondre aux différents défis qu'elle aura à surmonter.
75 ans après la signature de la charte des Nations unies à San Francisco, sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale, il reste encore un peu d'espoir.
Le concept d'une institution capable d'arbitrer et de résoudre les conflits de ce monde a vécu plus longtemps que son ancêtre, la Société des Nations.
La Genève internationale est au centre de la politique étrangère suisse. On a besoin, comme petit pays, d'une situation multilatérale forte.
Parfois on oublie un peu le rôle que joue Genève donc on a voulu faire une photo, une photo qu'on va pouvoir voir dans les médias, etc. , sur Instagram, partager partout dans le monde, c'est ici que se passent les 75 ans de cette institution.
L'ONU a fait de Genève le plus grand centre de conférence du monde et de pourparlers.
Les conflits de l'ex-Yougoslavie, au début des années 90. Ici, les discussions pour un énième cessez-le-feu en Croatie : signé, pas respecté.
Les rencontres sur la Syrie et la Lybie, échecs et relances, sans succès. Les Nations unies spectatrices des conflits qui s'enlisent.
