Cela fait plus de 40 ans que Fanjaniriana fouille tous les jours dans la plus grande décharge d'Antananarivo.
C'est difficile ce travail parce qu'il faut faire beaucoup d'efforts pour trouver quelque chose.
Je gagne 40 centimes d'euro par jour pour un seau de charbon,
50 centimes d'euro pour un panier d'os, je gagne souvent 40 centimes d'euro pour les bouteilles en aluminium.
Grâce à l'association Akamasoa du célèbre père Pedro, cette mère de 48 ans peut scolariser ses enfants et avoir une jolie maison pour une somme symbolique versée à l'association.
Au-dessus d'une partie de la décharge, une ville entière a été construite petit à petit par les fouilleurs eux-mêmes.
25 000 personnes ont aujourd'hui un logement et 14 500 enfants sont scolarisés.
Après avoir vu sa mère fouiller toute sa vie dans les ordures,
Maminiriana, à 12 ans, espère une autre vie.
Je ne veux pas fouiller dans les ordures comme ma mère parce que ce n'est pas juste, mais un jour notre vie va changer, un jour je veux devenir institutrice ou médecin.
