Une mise au vert des professeurs pédophiles ?

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L'Education nationale aurait-elle muter les professeurs pédophiles dans les Outre-Mer pour les éloigner ?

Le 3 janvier dernier, Ségolène Royal déclarait chez Jean-Jacques Bourdin : « Avant, on mutait discrètement les pédophiles, si possible dans les Outre-Mer, comme ça, c'était loin, on n'en entendait plus parler. »

Cette petite phrase de l'ancienne ministre de l'Éducation, d'abord passée inaperçue, a fait beaucoup réagir dans les Outre-Mer.

Plus d'un mois après ces déclarations, un député de Guyane a même fait une demande d'enquête parlementaire.

Sur une chaîne ultramarine, Ségolène Royal, qui a peiné à justifier ses propos, parle de villages ruraux isolés et plus seulement des Outre-Mer, et explique que muter les professeurs pédophiles, était une pratique en vigueur jusqu'en 1997, année elle est devenue ministre de l'éducation nationale.

De fait, l'action menée alors par Ségolène Royal pour s'attaquer au problème de la pédophilie est incontestable.

Mais son évocation des mutations en Outre-mer, n'est guère étayée.

Un rapport a bien été commandé par la ministre, et rendu en 1998, à propos de la "culture de l'étouffement" dans l'éducation.

Il y dénonce bien les mutations de professeurs soupçonnés de pédocriminalité sans que les informations nécessaires ne soient communiquées aux futurs supérieurs hiérarchiques.

Mais les mutations dénoncées dans le rapport concernent la France entière.

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