Les coulisses de l'Audi A1

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Un paysage surréaliste, un peu à l'image de La Guerre des étoiles, 200 millions d'investissement pour ces machines spéciales Audi A1. Des robots, mais sont les hommes ? Ah ! Les voici. Ils sont 2500 à fabriquer l'Audi A1 et ils sont les seuls au monde.

Ici, on recherche encore des techniciens, malheureusement la mauvaise image de l'industrie automobile en Belgique ne permet pas de les trouver, alors Audi applique son modèle allemand qui existe depuis 10 ans chez lui : c'est l'enseignement associé.

Nous nous adressons à l'enseignement technique secondaire pour l'instant et auquel nous donnons près de 600 heures de cours réparties sur 2 ans. Donc, ces élèves, nous les accueillons chez nous.

Nous avons formé notre personnel aussi pour les accueillir, pour les former. Et au bout de ces 2 ans, ces élèves pourront directement commencer chez nous.

En Allemagne, mais aussi à Forest, Audi place le travailleur au centre de son entreprise et l'encourage, notamment par des primes. En 2012, chaque travailleur a reçu une prime de productivité de 3500 euros net. Et ce n'est pas tout, à chaque idée concrétisée, une nouvelle prime tombe. Mohammed Demnati en a déjà apporté plusieurs.

J'ai fait une modification d'un robot : j'ai changé les deux points de soudure, on va dire comme ça. Et ça a apporté que je gagne 5 secondes sur le temps de cycle, ce qui est énorme, ici, pour la société.

Nous sommes ici à l'assemblage du tableau de bord, 37 en sortent par heure. Calqué sur le modèle allemand qui est rigoureux, chaque technicien a sa tâche à la seconde près.

Chaque opérateur a 96 secondes pour faire son travail. Donc, ici, par exemple, à ce poste-là, ils ont 96 secondes pour placer le câble sur la balancelle.

Et s'ils dépassent ?

S'ils dépassent, automatiquement la chaîne va s'arrêter normalement.

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