每日法语听力

当前播放

第一部 卷一 第四章

Chapitre IV LES ŒUVRES SEMBLABLES AUX PAROLES

Sa conversation était affable et gaie. Il se mettait à la portée des deux vieilles femmes qui passaient leur vie près de lui ; quand il riait, c'était le rire d'un écolier.

Madame Magloire l'appelait volontiers Votre Grandeur.

Un jour il se leva de son fauteuil et alla à sa bibliothèque chercher un livre. Ce livre était sur un des rayons d'en haut. Comme l'évêque était d'assez petite taille, il ne put y atteindre.

Madame Magloire, dit-il, apportez-moi une chaise. Ma Grandeur ne va pas jusqu'à cette planche.

Une de ses parentes éloignées, madame la comtesse de , laissait rarement échapper une occasion d'énumérer en sa présence ce qu'elle appelait « les espérances » de ses trois fils.

Elle avait plusieurs ascendants fort vieux et proches de la mort dont ses fils étaient naturellement les héritiers.

Le plus jeune des trois avait à recueillir d'une grand'tante cent bonnes mille livres de rentes ; le deuxième était substitué au titre de duc de son oncle ; l'aîné devait succéder à la pairie de son aïeul.

L'évêque écoutait habituellement en silence ces innocents et pardonnables étalages maternels.

Une fois pourtant, il paraissait plus rêveur que de coutume, tandis que madame de renouvelait le détail de toutes ces successions et de toutes ces « espérances » .

下载全新《每日法语听力》客户端,查看完整内容
点击播放