Alors, tu démontes les deux colliers du tuyau de sural.
Sous l'œil d'un salarié titulaire, Alick Solioz a déjà les mains dans le cambouis.
Je suis en train de changer la durite de suralimentation.
À 16 ans, ce futur mécanicien électronicien a choisi la voie de l'apprentissage.
J'avais envie de faire de la pratique, plus qu'à l'école. Et, j'avais surtout envie de faire un travail manuel parce que j'avais fait plusieurs stages dans tout ce qui est administration, donc employé de commerce. Ça m'avait pas plu.
Dans cet atelier de mécanique, ils sont quatorze jeunes en formation pour une quarantaine de salariés. Souvent eux-mêmes déjà passés par la case apprenti.
Ouais, vas-y, le deuxième. Tout ce qui a besoin de la pratique, qu'on soit menuisier, qu'on soit charpentier, tout ça, ça passe par, sur le terrain.
De deux à quatre ans de formation avec un jour et demi par semaine à l'école. La rémunération de 430 euros par mois pour les débutants à plus de 1300 euros pour ceux qui sont en dernière année, les plus autonomes.
Pour nous, c'est un réel devoir de former ces jeunes, dans la mesure du possible de les garder chez nous, parce qu'ils ont acquis pendant les trois ans ou les quatre ans qu'ils ont passés chez nous toutes les compétences, la connaissance de la marque et ils sont vraiment au point.
Financé à 40% par les entreprises et 60% par l'État. Depuis des années, ce pari sur la jeunesse fonctionne.
