Lorsqu’on regarde un insecte se déplacer, on voit six pattes en action, mais on ne devine pas que cette locomotion repose sur des technologies très évoluées et très adaptées.
L’étude de ces mécanismes biologiques et sensoriels par les chercheurs offre la perspective de réaliser des robots de plus en plus performants. La particularité, c’est que les insectes ils ont un exosquelette, c’est-a-dire que c’est comme si leurs ossements étaient extérieurs.
Contrairement à nous donc on a les muscles qui sont sur les os, chez les insectes, c’est le contraire, donc on a les os qui sont à l’extérieur avec une paroi rigide.
Leur morphologie leur permet de faire supporter le poids de leur corps plus d’énormes charges qu’ils transportent, et ça c’est grâce à l’exosquelette et leurs agencements au niveau musculaire qui permettent d’avoir une grande résistance et de bien répartir les forces sur l’ensemble du corps.
Ce qui est assez extraordinaire et nous, par exemple les êtres humains, on n'a pas cela. Les insectes, comme ils ont six pattes, leur style de déplacement il consiste à garder toujours trois pattes au sol et trois pattes en l’air, ce qui permet de leur garantir une stabilité parfaite.
Au niveau de la structure des pattes d’insectes, on retrouve généralement cinq segments. On a ce qu’on appelle le coxa, puis le trochanter, le fémur, le tibia et le tarse. On a des liaisons un peu souples entre les différents segments. Après, à l’intérieur donc on a des ligaments et des muscles qui tiennent tout cela ensemble.
Cette morphologie, elle permet à l’insecte de ne pas avoir une grande consommation énergétique, de ne pas avoir à fournir trop d’efforts lorsque l’insecte réalise une tâche.
Au niveau sensoriel, donc pour les insectes au niveau des pattes, on a trois grandes familles de mécanorécepteurs.
La première qui permet de mesurer les mouvements ou les vitesses des différents membres. La deuxième famille permet de détecter les contacts avec des objets de l’extérieur et la troisième permet de mesurer les efforts.
Et tous ces capteurs-là, en fait ils sont utilisés pour synchroniser la marche des insectes et ainsi interagir avec leur environnement.