On en parlait aux amis, on les faisait passer de mains en mains. Le salon des Swann ressemblait ainsi à ces hôtels de villes d’eaux où on affiche les dépêches.
Dans la presse, à Paris, dès le troisième jour, la catastrophe était allée grossir les faits-divers : on ne causait plus que des ouvriers agonisant au fond de la mine, on usait avidement les dépêches publiées chaque matin.