L'Inde a expliqué qu'au moment de l'indépendance, après le départ des colonisateurs, tous ses habitants, y compris ses populations tribales, étaient considérés comme autochtones.
Les rares contacts qu'ils ont peuvent tourner au conflit et les maladies amenées par les nouveaux colonisateurs continuent d'exterminer une bonne partie de ces peuples.
Admettre le drapeau, la monnaie et le timbre marocains au Sahara occidental, c'est céder à la prétention du colonisateur quant à sa « souveraineté nationale ».
Les rivalités ethniques engendrées par les politiques de « diviser pour mieux régner » prônées par les colonisateurs britanniques ont perduré pendant plusieurs régimes élus après l'indépendance.
Dans plusieurs pays, les peuples autochtones ont pris part aux mouvements de libération précédant l'indépendance et ont combattu aux côtés des autres contre les colonisateurs.
Paris est d'une grande prudence pour commenter les événements, sachant que l'ancien colonisateur est toujours soupçonné de tirer les ficelles, même quand il ne fait rien.
Désormais deuxième producteur mondial derrière le Brésil, le pays a fait un long chemin depuis l'introduction des premiers grains par le colonisateur français, il y a plus d'un siècle.
Il est passé par l'espagnol, langue du colonisateur principal, et arrive en français au XVIe siècle, même s'il est bien rare, vu que l'aliment qu'il désigne est tout aussi rare en Europe.
C'est une démarche exceptionnelle, qui illustre bien la difficulté de traiter avec une Afrique qui veut s'émanciper de la tutelle de ses anciens colonisateurs, au risque de sacrifier au passage la souveraineté d'un État.