Toutefois le Comité est toujours préoccupé par la persistance de pratiques coutumières telles que la polygamie, le lévirat et les mutilations génitales.
Tous les droits et devoirs découlant du mariage monogamique ont cours dans le mariage polygamique, c'est-à-dire entre l'époux polygame et chacune de ses épouses.
Mme Hounkpe-Ahougbenou (Bénin) dit, comme Mme Belmihoub-Zerdani, qu'il serait difficile pour les femmes rurales de passer d'un système polygame au nouveau type de mariage prévu par le nouveau code.
La polygamie est reconnue par la loi. Elle résulte d'une option qui est souscrite officiellement par les futurs époux devant l'officier de l'état civil au cours de la célébration du mariage.
Elle demande également pourquoi il n'est pas prévu de criminaliser la polygamie dans l'amendement proposé à la loi relative au mariage, et elle demande si le gouvernement a prévu d'incorporer la Convention.