Vladimir Poutine l’a voulu. Il l’a eu.
Il existe désormais un pont entre la Russie et la Crimée, enfin, disons, un premier pont auxiliaire, provisoire, qui va être utilisé pour construire l’ouvrage définitif, celui qui reliera la mère patrie à sa Crimée bien-aimée, comme le dit la voix officielle russe.
La longueur totale du pont sera de 19 kilomètres. Fin des travaux en 2018. Coût total, 228 milliards de roubles, soit à peu près 3 milliards d’Euros. Pour la petite histoire, il y a 75 ans, lorsque les nazis occupaient la Crimée, Hitler avait souhaité faire construire un premier pont.
Autre projet d’envergure. Il aura fallu 30 ans pour que ce projet voie le jour : 45 kilomètres de long, ce sera le plus grand pont tunnel du monde, reliant les 3 villes chinoises de Macao, Zhuhai et Hong Kong, les deux anciens territoires portugais et britannique jouissant d’un statut de régions administratives spéciales.
Avec là aussi, une volonté politique et économique de donner un nouvel élan à toute cette zone est de la Chine. En réalité, il s’agira d’une suite d’ouvrages, ponts et tunnels, mis bout à bout pour former un ensemble gigantesque dont le coût total avoisinera les 10 milliards d’euros.
Mais pas de découragement ! On a bien construit le troisième pont sur le Bosphore, reliant quant à lui deux continents, l’Europe et l’Asie.