Ce dimanche matin, à Lille, l'imperméable est de rigueur.
Mais, au milieu de cette grisaille, il y a un endroit dans lequel on a toujours le moral.
- C'est du fermier. - Je vous mets de la sauce des oignons ?
- Je vous mets un poulet fermier ? Bonne journée !
Ici, on joue du parapluie pour acheter son poulet rôti.
Philippe en vend au kilomètre dans sa rôtisserie ; une affaire de famille depuis 30 ans.
- Il faut que le poulet, il soit bien cuit à cœur et bien cuit à l'extérieur. Là, il est cuit.
Là, il est bien cuit. Mais, on a l'habitude, on a plus besoin d'écarter, comme ça. Pour rendre ses clients accros. . .
- On rajoute les épices, qu'on met à l'intérieur du poulet, pour le cuir. C'est mon beau-frère qui a mis ça au point et c'est un mélange de 26 épices.
C'est pour ça que le dimanche, ils apprécient le poulet.