L'enfant adopté était souvent complètement séparé de sa famille biologique et les intentions des personnes adoptant des enfants étaient parfois suspectes.
En outre, les personnes qui sollicitent l'approbation d'un contrat d'adoption concernant un adulte doivent démontrer qu'il existe des circonstances particulières justifiant l'adoption.
Le Comité recommande à l'État partie d'envisager de réexaminer sa législation et sa pratique en ce qui concerne la possibilité de faire adopter un enfant avant sa naissance.
L'étude indique également que la plupart des adoptions se font à l'intérieur d'un même pays, 80 % d'entre elles étant demandées par des ressortissants du même pays que l'enfant adopté.
Les enfants en institution peuvent également être particulièrement vulnérables à la torture et aux mauvais traitements en raison non seulement de leur jeune âge, mais aussi de leur nombre.
Le Comité se déclare préoccupé par le fait que la législation en vigueur en matière d'adoption est périmée et ne garantit pas à l'enfant concerné la protection requise par la Convention.
De plus, il lui recommande de veiller à ce que les enfants faisant l'objet d'une adoption internationale soient couverts par les mêmes garanties et normes que celles qui régissent l'adoption nationale.
En ce qui concerne l'adoption, les Services de protection sociale sont tenus par la loi de veiller à ce que l'intérêt supérieur et les droits des enfants adoptés soient respectés.