1.À tous ceux qui l'ont perdu - à sa femme, à ses huit enfants et ses 29 petits-enfants - je rappelle cette belle formule de Massillon qui fit l'oraison funèbre de Louis XIV.
2.La cérémonie de clôture à laquelle nous assistons ce jour ressemble fort à une veillée funèbre de troisième catégorie pour la Conférence du désarmement, et peut-être n'est-ce pas le fruit du hasard si nous nous réunissons non pas dans la grande salle habituelle mais dans une salle si impersonnelle, qui sied mieux à une oraison funèbre.
2.En l'enveloppant d'un regard d'angoisse, elle implorait le Saint-Esprit, et contracta l'habitude idolâtre de dire ses oraisons agenouillée devant le perroquet.
3.C'était l'oraison funèbre d'un ami et client, et malgré lui l'avocat ressentait une grande appréhension de voir le nom d'un autre entraîné dans le tourbillon de ce scandale.
4.Parfois il lui parlait. Les envieux de ce mendiant disaient qu’il était de la police. C’était un vieux bedeau de soixante-quinze ans qui marmottait continuellement des oraisons.
5.En 1827, cette oraison caractéristique avait disparu du mur sous une triple couche de badigeon. Elle achève à cette heure de s’effacer dans la mémoire de quelques jeunes filles d’alors, vieilles femmes aujourd’hui.
6.C'est du Bossuet dans cette belle oraison funèbre qu'il avait composé et dit devant toute la cour, à la mort d'Henriette Anne d'Angleterre, qui était la belle-sœur de Louis XIV.
7.À mesure que le râle devenait plus fort, l’ecclésiastique précipitait ses oraisons ; elles se mêlaient aux sanglots étouffés de Bovary, et quelquefois tout semblait disparaître dans le sourd murmure des syllabes latines, qui tintaient comme un glas de cloche.
9.Lors des obsèques de Zola, Anatole France, écrivain membre de l'Académie française, celle-là même qui n'a jamais voulu de Zola, conclut ainsi son oraison.