Topalian n'a pas exprimé le moindre remord lorsqu'il a été condamné. Bien au contraire, il a rassemblé 200 militants au Tribunal pour continuer la campagne.
Cela montre seulement que ses dirigeants sont incapables d'observer la simple politesse, de tirer les enseignements des fautes qu'ils ont commises et, partant, de manifester du remords.
Selon les articles que la presse a consacrés au procès, les jeunes gens jugés pensaient qu'ils avaient reçu l'ordre de tuer Hajzarian et n'éprouvaient pas le moindre remords.
Il faut noter que les gestes des inculpés, qui ont non seulement plaidé coupable mais ont également exprimé leurs remords aux victimes, constituent des éléments essentiels du processus de réconciliation.