3.Je voudrais évoquer ce passé non pas pour exploiter des arguments politiques, mais pour appeler l'attention sur le fait que la communauté internationale a encore une dette particulière à l'égard de ce peuple.
4.Le fait d'éluder ces questions fondamentales ou de laisser des questions accessoires prendre le dessus ne peut être interprété que comme - et ne peut mener qu'à - une légitimation de l'invasion et de l'occupation.
5.En reconnaissant cette responsabilité, l'Assemblée générale a franchi un pas décisif, allant au-delà des vœux pieux tels que « plus jamais cela », pour nous rapprocher du moment où les génocides, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité appartiendront au passé.
6.Je n'entrerai pas maintenant dans le détail de ces problèmes, bien que personnellement je soie surpris qu'à un moment où l'on parle beaucoup de l'intérêt du multilatéralisme les seules négociations multilatérales sur lesquelles nous sommes tous d'accord ne puissent pas débuter pour ces raisons.
7.Non seulement les dirigeants palestiniens n'ont pris aucune disposition propre à favoriser un ralentissement de la violence et du terrorisme, mais ils ont systématiquement attisé les flammes de la violence au moyen de discours sans fin sur le martyre et à la gloire de l'héroïsme des kamikazes.
8.Si ces régimes et si l'Autorité palestinienne - dont, seulement ce matin, des militants armés ont enlevé le chef de la police - ont le droit de donner des leçons d'état de droit à tout un chacun ou de qualifier d'autres États de hors-la-loi, alors c'est bien que ce sont les fous qui dirigent l'asile.
1.Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l'Amérique l'urgence absolue de ce moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste.